Adoption d’une stratégie par le Gouvernement Wallon en matière de rénovation énergétique des bâtiments existants en date du 20/04/2017 qui fixe des objectifs à long terme (2050).
Pour le résidentiel, il s’agirait de tendre en 2050 vers le label PEB A en moyenne pour l’ensemble du parc de logements et viser en priorité la rénovation profonde des logements les moins performants. Considérant que le label moyen obtenu actuellement serait un D, on peut aisément mesurer la difficulté à tendre vers ces objectifs. Rappelons que les constructions entre 2000 et 2010 atteignaient un label C et pour les plus performantes, un B. Hors on ne peut envisager de gagner deux classes sans prévoir de travaux de rénovation profonde au bâtiment et à sa structure. Cette vision, certes très ambitieuse, sera néanmoins relativement pénalisante financièrement pour les bâtiments récents, et risque d’avoir des coûts non négligeables pour les bâtiments anciens à reconditionner. En effet, plus le niveau de performance énergétique est élevé, et plus les techniques à mettre en œuvre sont élaborées, à ce point que nous rencontrons aujourd’hui, de plus en plus d’architectes qui ne souhaitent plus s’engager dans cette course à la performance, tant la maîtrise technique devient prévalente.
Répartition des logements en Wallonie par année de construction (source : Energy Consumption Survey 2012) :