Le bail résidentiel change à partir de septembre 2018

La législation applicable au bail résidentiel change

 

Le bail résidentiel change à partir de septembre 2018 : de nouvelles règles établies par la Région wallonne vont régir les rapports entre le bailleur et le preneur. Ces règles qui s’établiront donc dès la rentrée, tendent surtout à faire la relation vers d’autres polices (salubrité, Droits de l’Homme,…), mais également à protéger au mieux de leurs intérêts, l’ensemble des protagonistes.

Qu’est-ce qui va changer pour le bail résidentiel ?

La liste des renseignements que peut demander le bailleur :

  • Les nom(s) et prénom(s) du ou des candidats preneurs ;
  • Un moyen de communication avec le candidat (téléphone, gsm, adresse courriel,…) ;
  • L’adresse du candidat ;
  • La  date  de  naissance  ou,  le  cas  échéant,  une  preuve  de  la  capacité  à contracter ;
  • La composition de ménage ;
  • L’état civil du preneur (marié, cohabitant légal, célibataire) ;
  • Les ressources financières dont dispose le candidat-preneur.
  • Démontrer que vous êtes bon payeur : le bailleur (généralement, le propriétaire), pourra vous réclamer la preuve de paiement de vos trois derniers loyers.

Pour les étudiants :

Un étudiant pourra désormais casser le bail locatif pour son kot à tout moment. Il devra alors respecter un préavis de deux mois et payer une indemnité équivalente à trois mois de loyer. Toutefois, cette indemnité ne pourra être réclamée pour trois motifs spécifiques :

  • il arrête ses études ;
  • il met fin à son bail de commun accord avec son bailleur ;
  • un parent ou un responsable qui pourvoit à son éducation décède.

En ce qui concerne les étudiants qui partent pour une longue durée à l’étranger (Erasmus, doctorant,…), il leur est possible, moyennant l’accord du bailleur, de sous-louer le bien.

Pour les colocataires :

Le bail devra définir la répartition des charges, du loyer, l’inventaire des meubles, ou encore les modalités de remplacement au départ de l’un d’eux. L’idée est de régler tous les aspects de la relation entre les locataires avant que les problèmes ne surviennent.

Le principe de la solidarité financière s’appliquera aussi pour tous les frais inhérents à la location (loyers, dégâts, charges,…), par exemple en cas de départ d’un locataire non remplacé.

Soutien aux personnes en difficulté financière pour conclure un bail :

Les AIS (agence immobilière sociale) auront désormais aussi la possibilité de conclure un bail en lieux et place de ces personnes et de leur sous-louer le bien dont question. Ce mécanisme  a finalement pour but de garantir le règlement du loyer à temps et à heure pour le bailleur. Pour le sous-locataire, un accompagnement social devra donc lui permettre, à terme, de devenir le locataire en titre et d’assumer ses responsabilités via ce que l’on nommera alors un bail glissant.

Autres modifications par rapport à la législation actuelle :

  • Obligation d’établir des baux écrits uniquement ;
  • Extension de l’application de la législation à l’habitat léger (cabanes, caravanes, containers, yourtes,… ;
  • Obligation pour le preneur de contracter une assurance incendie ;
  • Possibilité pour le bailleur de résilier le bail trois mois après le décès du locataire ;
  • Des délais de préavis fixes en cas de fin de bail : 3 mois pour le locataire et 6 mois pour le bailleur ;
  • La fin anticipée possible pour les baux de courte durée ;
  • L’interdiction formelle de sous-louer un bien sans autorisation formelle du bailleur ;
  • Respect des normes minimales de salubrité, de sécurité et d’habitabilité étendu à tous les types d’immeubles.

Vous souhaitez consulter les décrets traitant des baux ? Suivez le lien en cliquant ici.

 

Le contrôle des installations électriques

Le contrôle des installations électriques

De quoi s’agit-il ?

Il existe plusieurs types de contrôles électriques. On discerne, d’une part, ceux pour les installations domestiques (les logements et petites installations) et, d’autre part, pour les autres installations industrielles et assimilées. La législation applicable en Belgique, bien connue de tous les professionnels du secteur, est le RGIE (Règlement Général pour les Installations Electriques).

En ce qui concerne les installations domestiques, ces contrôles s’effectuent obligatoirement à plusieurs étapes de la vie  d’un bâtiment :

Avant le raccordement au réseau d’une nouvelle installation.

Lors de modifications ou extensions importantes d’une installation électrique existante, par exemple lorsque vous installez des panneaux photovoltaïques, ou lorsque vous changez votre chaudière pour une pompe à chaleur, …

Lors d’une  demande de renforcement de la puissance de raccordement.

A la vente de votre habitation. Cette obligation ne concerne que les anciennes installations domestiques qui n’ont pas fait l’objet d’un examen de conformité voire d’un examen de conformité complet, après le 1er octobre 1981.

Tous les 25 ans à partir de la mise en service de l’installation.

Pourquoi faut-il prendre ce contrôle très au sérieux ?

Question de sécurité ! En effet, une installation électrique non conforme peut s’avérer très dangereuse pour les utilisateurs. Tout d’abord au point de vue du risque d’incendie : un incendie sur quatre serait d’origine électrique. Ensuite, d’un point de vue corporel : électrisation et électrocution. Enfin, il convient de rappeler que le contrôle de l’installation sera automatiquement demandé au propriétaire lors d’un incendie ayant été déclaré au niveau de l’installation électrique et que l’absence de contrôle pourrait amener l’assureur à se dégager de son obligation d’indemnisation !

Que faire lors de la vente de votre habitation ?

Lorsque vous vendez votre habitation, vous devrez présenter au Notaire le PV de contrôle de l’installation électrique. Ce document est à remettre préalablement au passage de l’Acte notarié.

Sachez toutefois que lorsque l’installation est très vétuste, les acquéreurs peuvent vous dispenser de faire réaliser ce contrôle. A charge pour eux de s’engager dans l’acte notarié à rénover la totalité de l’installation du bâtiment.

Comment se déroule un contrôle d’installation ?

En tout premier lieu, vous devrez remettre au contrôleur les documents suivants : le schéma unifilaire de l’installation électrique, ainsi que le schéma de position des éléments de l’installation électrique. Il n’est pas rare de ne plus retrouver ces documents. Le contrôleur notera alors dans les remarques que le futur propriétaire devra les faire refaire. Vous devrez également lui communiquer le code EAN (abréviation de «European Article Numbering»). Ce code, composé de 18 chiffres, identifie le raccordement de l’installation électrique repris sur la facture). Il n’est toutefois pas nécessaire pour le contrôle de conformité !

Quelles obligations découlent du contrôle d’une installation électrique dans le cadre d’une vente ?

A part remettre le PV de contrôle au Notaire préalablement au passage de l’Acte, vous ne devez rien faire (sauf convention contraire). C’est l’acquéreur qui aura 18 mois, à dater du passage de l’Acte, pour remettre l’installation en ordre lorsque celle-ci est déclarée non-conforme et la faire contrôler à nouveau.

Formation sur l’auto-construction

Le Cluster Eco-Construction organise début octobre, une soirée de formation sur l’auto-construction.

Vous envisagez de vous lancer dans l’aventure ? Construire est une décision très importante dans une vie ! Cela implique un investissement financier exceptionnel, bien entendu, mais également un investissement personnel dans les décisions que cela implique : choix de l’architecte, discussions autour du projet, du programme, du budget, de la façon de mener à bien le projet… pour certains, l’investissement qu’ils mettront dans ce projet d’une vie, les poussera à prendre en main la construction eux-même. Avant de se lancer, voici une possibilité pour toute personne intéressée par l’expérience, de se confronter aux réalités de l’auto-construction et de se poser, préalablement, les bonnes questions.

Cette soirée abordera plusieurs thématiques utiles à tout candidat souhaitant se lancer dans l’aventure :

  • Le point de vue légal de l’auto-construction  en Belgique
  • Le rôle des différents intervenants.
  • Le rôle de l’architecte
  • Les pièges à éviter
  • Les précautions préalables à l’intervention d’un entrepreneur
  • Les compétences techniques de l’auto-constructeur, ses obligations et les limites de son intervention

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Date : mardi 2 octobre 2018 de 18h à 21h à Namur

Public cible :

Entrepreneurs, architectes, maîtres d’ouvrage

Pour l’inscription :

http://clusters.wallonie.be/ecoconstruction-fr/02-10-cluster-academy-l-auto-construction-connaissances-et-limites.html?IDC=3423&IDD=115720