Conseil technique

Conseils
Victime d’un incendie, d’un dégât des eaux, d’un problème de surtension du réseau électrique ?

Vous avez le droit à vous faire indemniser, mais vous avez également des obligations vis-à-vis de l’assureur :

 

  • Prenez les mesures conservatoires qui s’imposent pour limiter l’étendue et la gravité des dégâts (couverture provisoire de la toiture en cas de dégât de tempête, fermeture provisoire d’une baie dont le châssis a été fracturé par de voleur,…).
  • Prévenez le plus rapidement possible votre courtier ou votre compagnie d’assurances (une ligne spéciale est mise à disposition des sinistrés pour les premières mesures à prendre).
  • Désignez votre propre expert. Il pourra vous assister immédiatement.
  • Faites un maximum de photos du dommage subi.
  • Transmettez la liste des objets endommagés et une estimation du coût des réparations à votre propre expert, votre courtier ou compagnie d’assurances.
  • Ne transmettez pas les documents originaux, mais des copies afin d’éviter d’éventuelles discussions ultérieures.
  • Ne nettoyez pas, ne jetez rien, ne faites pas de travaux de remise en état, ou quoi que ce soit avant le passage de votre expert privé et de l’expert ou de l’inspecteur de la compagnie : ce qui ne peut être prouvé ne pourra être dédommagé !

 

Victime d’un vol ? Vous devez le plus rapidement possible effectuer certaines démarches :

 

  • Faites immédiatement une déclaration de vol auprès de la police (également à l’étranger) et demandez une copie de la feuille d’audition.
  • Donnez le plus d’informations possible concernant les circonstances du vol, le dommage mobilier et/ou immobilier causé par les voleurs, les objets volés, sous réserve de ce que vous pourriez constater plus tard. En effet, sous le choc, il arrive régulièrement que l’on ne prenne pas l’ampleur de la totalité des dégâts ou des choses dérobées ; ce droit de réserve permet de compléter ultérieurement se déclaration et de permettre à la compagnie de vous indemniser entièrement.
  • Informez votre courtier ou votre compagnie d’assurances endéans les 24 heures.
  • Prenez des photos des dommages mobiliers et/ou immobiliers pour éviter d’éventuelles discussions.
  • Pensez à nommer immédiatement votre propre expert aux fins d’éviter une contre-expertise.
  • Communiquez à votre expert privé, votre courtier et/ou votre compagnie d’assurances la liste des objets dérobés et des éventuels dommages mobiliers et/ou immobiliers.
  • Rassemblez un maximum de justificatifs permettant de prouver l’existence et la valeur des objets dérobés (factures, estimations, bons de caisse etc..).
Les précautions en cas de vol

 

En cas de vol la compagnie d’assurances vous demandera de prouver l’existence et la valeur des objets volés.

A cet effet, réalisez l’inventaire de vos objets de valeur et gardez-le précieusement avec les justificatifs dont vous disposez :

  • le type d’objet, sa marque, l’année d’acquisition,…
  • la preuve d’achat (facture, bons de réparation, extraits de compte,…).
  • le certificat de garantie.
  • le certificat d’authenticité.
  • une expertise de vos objets.
  • un inventaire établi par le notaire s’il s’agit d’objet reçus en héritage.
  • les photographies des objets, notamment des bijoux lorsque vous les portez.

 

Certains cas font que vous n’avez pas toujours les documents repris ci-avant prouvant que vous en êtes le propriétaire, notamment pour ce qui est des cadeaux que vous auriez reçus. Si vous n’êtes pas en possession d’un inventaire chiffré, faites appel à un expert-bijoutier. Le rapport qu’il établira et que vous transmettrez à votre courtier ou compagnie d’assurance servira de preuve d’existence et de valeur.

Test d’étanchéité à l’air des bâtiments

Conseils en matière d’étanchéité à l’air – quelques principes de base :

 

  • Faire coller l’enveloppe d’étanchéité à l’air à celle du volume protégé (volume isolé).
  • Penser au placement de porte(s) et/ou trappe(s) étanche(s) vers l’extérieur et vers les espaces situés en dehors du volume protégé.
  • Penser à coller les lés des sous-toitures pour renforcer l’efficacité de l’isolant.
  • Utiliser des pare-vapeur ou frein-vapeur adaptés à la situation à laquelle vous êtes confronté (fonction de la possibilité du support de diffuser la vapeur d’eau).
  • Soigner les détails constructifs en ce qui concerne le placement des membranes d’étanchéité.
  • Limiter le passage de conduites et câbles à travers l’enveloppe étanche à l’air.
  • Positionner le local technique et les compteurs à l’intérieur du volume protégé.

 

Pour améliorer l’étanchéité à l’air :

 

  • Limiter le nombre de blochets sur les parois de déperdition et en cas d’impossibilité, utiliser des blochets étanches.
  • Plafonner les ébrasements avant la pose des menuiseries intérieures.

Objectifs énergétiques pour nos logements en Wallonie

Adoption d’une stratégie par le Gouvernement Wallon en matière de rénovation énergétique des bâtiments existants en date du 20/04/2017 qui fixe des objectifs à long terme (2050).

Pour le résidentiel, il s’agirait de tendre en 2050 vers le label PEB A en moyenne pour l’ensemble du parc de logements et viser en priorité la rénovation profonde des logements les moins performants. Considérant que le label moyen obtenu actuellement serait un D, on peut aisément mesurer la difficulté à tendre vers ces objectifs. Rappelons que les constructions entre 2000 et 2010 atteignaient un label C et pour les plus performantes, un B. Hors on ne peut envisager de gagner deux classes sans prévoir de travaux de rénovation profonde au bâtiment et à sa structure. Cette vision, certes très ambitieuse, sera néanmoins relativement pénalisante financièrement pour les bâtiments récents, et risque d’avoir des coûts non négligeables pour les bâtiments anciens à reconditionner. En effet, plus le niveau de performance énergétique est élevé, et plus les techniques à mettre en œuvre sont élaborées, à ce point que nous rencontrons aujourd’hui, de plus en plus d’architectes qui ne souhaitent plus s’engager dans cette course à la performance, tant la maîtrise technique devient prévalente.

Répartition des logements en Wallonie par année de construction (source : Energy Consumption Survey 2012) :

 

Répartition des logements wallons par catégorie PEB (source : certification PEB) :

Programme attendu en termes de rénovation pour 2050 :

Valorisation de biens immobiliers

L’urbanisme

 

Vous souhaitez acheter un terrain pour y construire votre nid ? Attention, tous les terrains en zone d’habitat au plan de secteur ne sont pas des terrains constructibles !

Le plan de secteur, c’est quoi ? Il s’agit en fait aujourd’hui, en Wallonie, du dernier plan réglementaire définissant quelles activités sont possibles à tel ou tel endroit. Il est composé, outre, la représentation des infrastructures, telles les voiries, voies navigables et ferrées, des canalisations et lignes haute tension, par les zones suivantes :

  • Habitat
  • Habitat à caractère rural
  • Services publics et équipements communautaires
  • Centre d’enfouissement technique
  • Centre d’enfouissement technique déaffecté
  • Loisirs
  • Servitude particulière
  • Activité économique mixte
  • Activité économique industrielle
  • Activité économique spécifique Agro-Economique
  • Activité économique spécifique Grande Distribution
  • Activité économique spécifique Risque majeur
  • Dépendances d’extraction
  • Extraction à destination agricole
  • Extraction à destination forestière
  • Extraction à destination espaces verts
  • Extraction à destination zone naturelle
  • Aménagement communal concerté
  • Aménagement communal concerté à caractère industriel
  • Enjeu communal
  • Enjeu régional
  • Agricole
  • Forestière
  • Espaces verts
  • Naturelle
  • Parc
  • Eau
  • Non affectée (« zone blanche »)

En fonction de votre activité ou de votre projet, vous serez peut-être un jour amené à vous intéresser à l’une ou l’autre de ces zones et faire en sorte que les deux soient compatibles. Ainsi, il sera exclu de construire votre logement dans une zone naturelle : celui-ci devra être bâti soit en zone d’habitat, ou en zone d’habitat à caractère rural.

Si vous avez trouvé un terrain dans la zone adéquate, encore faut-il rester vigilant en ce qui concerne le caractère constructible de ce dernier… en effet, pour qu’un terrain soit bâtissable, encore faut-il qu’il réponde à nombre d’exigences. De façon non exhaustive, nous pouvons lister les suivantes, extraites, entre autres, du Code de Développement Territorial, aussi dénomé CoDT :

Article D.IV.53. : « Sur la base d’une motivation adéquate, le permis peut être refusé, délivré avec ou sans conditions, avec ou sans charges d’urbanisme ou consentir des dérogations ou des écarts prévus au présent Code. Les conditions sont nécessaires soit à l’intégration du projet à l’environnement bâti et non bâti, soit à la faisabilité du projet, c’est-à-dire à sa mise en œuvre et à son exploitation. Outre la compatibilité avec le contenu du plan de secteur, en ce compris la carte d’affectation des sols, des schémas, permis d’urbanisation et guides, le permis ou le refus de permis est fondé sur les circonstances urbanistiques locales et peut être fondé notamment sur les motifs et conditions mentionnés dans la présente section. »